Homère à la plancha.
"Quand ils eurent prié et jeté l'ondée de grains d'orge
ils cambrèrent la bête, égorgèrent, écorchèrent,
taillèrent les cuisses et les couvrirent de graisse
en faisant une double couche; la viande crue fut posée dessus.
Cela, ils le brûlèrent sur des bûches sans feuillage,
et les entrailles, embrochées, ils les tinrent au-dessus d'Héphaïstos.
Ensuite, les cuisses brûlèrent et ils mangèrent les entrailles.
Et ils débitaient le reste en morceaux qu'ils enfilèrent sur des broches;
ils les firent rôtir avec grande attention et les retirèrent tous.
Une fois qu'ils eurent cessé le travail et préparé le repas,
ils mangèrent. Leur ardeur ne manquait de rien dans le repas bien partagé."
Homère, Iliade, II, 421 - 431.
Traduction : Pierre Judet de La Combe, Albin Michel / Les Belles Lettres. 2019.
Serait temps qu'un Comité de surveillance des écrits, dans sa quotidienne et bruyante vigilance du bien et du beau à l'usage de nos contemporains, se saisisse de l’œuvre de ce type, un certain Homère, héllène ( ? ), dont on n'est même pas sûr de l'existence réelle.
Sans doute un pseudo pour masquer une bande d'antiques malfaisants, manifestement peu soucieux du "vivre-ensemble" et de la défense de nos frères zanimaux.
Sorte de spécistes à combattre avec la dernière énergie en somme.
Et pourquoi pas, pour plus d'efficacité, replacer tout cela au sein d'une saine, vigoureuse et indispensable convergence des luttes ?
"No pasarán", eux non plus ! Ce qui commence à faire quand même beaucoup de monde...
Figurine anthropomorphe en bois. Collection privée Jay T. Last, Los Angeles.
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