Platon ou saxophone ? Crumb.
"À quoi bon fréquenter Platon, quand un saxophone peut aussi bien nous faire entrevoir un autre monde ?", s'interroge Cioran dans un de ses syllogismes sur l'amertume.
Feint de s'interroger Cioran plutôt. Dont on ne sache pas qu'il pût être conduit à concevoir ni même entrevoir un autre monde.
Avec Bach peut-être...
Et comme de toute éternité, le "vandale des Carpathes", ainsi que le surnommait le cher Roland Jaccard, ne paraissait pas brûler d'un amour intense pour le Grec, un saxophone pouvait donc faire éventuellement l'affaire.
Avec Bach peut-être...
Et comme de toute éternité, le "vandale des Carpathes", ainsi que le surnommait le cher Roland Jaccard, ne paraissait pas brûler d'un amour intense pour le Grec, un saxophone pouvait donc faire éventuellement l'affaire.
Ainsi l'intervention de Pharoah Sanders sur cet hypnotique bijou d'Alice Coltrane, qui amène à entrevoir beaucoup de choses, plus abordables sans doute qu'un hypothétique autre monde.
Ce qui n'est en rien incompatible avec une fréquentation raisonnable de Platon.
Ou de Mr. Natural...
Ce qui n'est en rien incompatible avec une fréquentation raisonnable de Platon.
Ou de Mr. Natural...
Alice Coltrane. Journey in Satchidananda. (1971).
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