Révolution (s) 1, 2 & 3.
#1. Tel Fabrice à Waterloo, je n'ai rien vu - d'essentiel s'entend - lors du quatrième week-end jaune parisien.
J'ai une excuse : rien d'historique à Paris alors que dans la morne plaine...
#2. Paris encore, 8e arrondissement : la librairie Fontaine Haussmann voit sa vitrine détruite, oeuvre d'un pavé couronnée et magnifiée par une subtile intervention d'un casseur - jaune ou non, l'histoire ne le dit pas.
Aucun vol à déplorer précise le gérant : "J'ai vu des casseurs, qui sont venus piller l'opticien à côté. On dira qu'ils ne sont pas vraiment motivés par l'idée de voler des livres".
Le crétin ne sait pas qu'un livre est un outil de libération - individuelle et collective - bien plus efficace qu'un pavé. C'est d'ailleurs pour cette raison que c'est un crétin.
Et qu'il le restera.
#3. Paris toujours, Mai 68. Pendant que la petite et moyenne bourgeoisie étudiante joue à la Révolution, l'autre, la vraie se poursuit dans un bungalow à Esher, Angleterre.
Des Beatles tous juste rentrés d'Inde y enregistrent toute une série de démos chez George Harrison, premiers jets du "White Album".
En disposer enfin, dans une parfaite qualité d'écoute, enrichies par les sessions postérieures d'Abbey Road : on avait traqué tout cela durant des années, pour n'en n'avoir que médiocres bootlegs, du reste incomplets. Alléluia donc !
Le tout vient compléter une majestueuse ré-édition de l'album dans un remix de 2018 opéré par Giles Martin, fils de Sir George - sans lequel...
Remix qui frôle la perfection et permet de découvrir au fil des titres des choses inouïes. À tous les sens...
Ainsi Revolution N°1:
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