On the beach.

Promenade matinale à la Marana, soleil, petit vent aigrelet, embruns - rares.
Dans les écouteurs - ça tombe bien... - Neil Young. On the beach.
Grand morceau d'un grand album - son meilleur ? Sans doute, vers la fin de six années (69 / 75) de créativité intense et d'un très haut niveau constant - on oublie le premier album, inégal, constitué en majorité de titres datant de l'ère Buffalo Springfield.
Fruit de l'épuisante émulation avec un Stills qui avait déjà croisé le fer avec la crème de la crème - Bloomfield, Hendrix, Clapton et alii, ce qui vous classe son homme - avant son effondrement des mid-seventies et le coma musical qui se poursuit jusqu'à ce jour ?
Ou plus simplement espérance de vie normale - musicalement s'entend - d'un musicien rock, quatre / cinq ans avant la redondance et l'ennui, le bégaiement et la banalité ?  
(Mais Dylan alors ? Dylan n'est PAS un musicien rock.)
Bref, le temps de six albums, y compris le surestimé et souvent emmerdant Harvest - coïncidence ? ce fut son plus grand succès... - le canadien marcha sur l'eau. 
Échappant même à la cage dorée CSN, l'esperluette tenant à distance les deux hippies attardés et le rival encombrant...
Ce sera donc pour toujours CSN & Y ! Et encore, par intermittence...
Après Zuma (1975) débutera la longue descente erratique vers la médiocrité branchée et bien-pensante des rockers (?) west-coast blancs, qui le mène à l'enregistrement d'une quarantaine d'albums (!) plus les live, archives et tout le toutim pour patauger et s'épuiser dans le si convenu combat anti-Trump (bâillement...), qui sert de progressisme au si médiatique crétinisme rock qui tremble de décevoir la néo-dictature américaine du Bien.
Bref, toutes sortes de choses sans grande importance en se baladant avec ça sous les yeux...

https://youtu.be/eYL5dPBiHog







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