La mano di Dio, suite.

À l'interrogation de sa mère, le jeune Fabietto aurait pu répondre, comme tout un chacun, que la philosophie est recherche de Sagesse, quête de Vérité, ou pourquoi pas, mais à l'époque des faits cette sottise n'était pas encore source de business juteux et donc pas de mode, développement personnel.
Mais crétin, jamais il ne le fut.

Son intuition socratique de ne pas savoir volera bientôt en éclats avec l'irruption du tragique dans son existence.
Qui le conduira à penser que philosopher c'est apprendre à vivre. Ou à mourir, c'est selon.
Ce sont là les premiers pas qui mèneront les fidèles de Sorrentino à la figure achevée (?) Jep Gambardella.
Beaucoup plus tard at ailleurs.

Gageons qu'il gardera présents à l'esprit d'autres sujets qui sont tout aussi essentiels à l’homme de qualité que la philosophie.
Comme par exemple une certaine esthétique du football et les jolies dames.





P.S. 1 : Vient sous mes yeux, par le plus grand des hasards actionnés par Google, ceci : selon la bible Woke  "Les Inrocks", "La main de Dieu est un film misogyne, vulgaire et creux."
Preuve superflue de ma sûreté de goût en l'occurence. Mais surtout satisfaction de disposer d'un outil critique infaillible : ce que dénigrent les torchons Woke, boussoles qui indiquent le sud,  est assurément promesse de plaisir.

P.S. 2 : Saluons le progrès signé Netflix : pouvoir jouir d'un tel film dès sa sortie sans être obligé de passer par la case "salle de cinéma" et ses imperturbables machouilleurs de pop-corn, ses mastiqueurs sonores de chewing-gum, leurs quintes de toux, leurs chuchotements et ricanements à contre-temps, leurs commentaires de sortie de salles.
Bref mes contemporains.
Un vrai bonheur pour cinéphile.

Commentaires