Écrivains.
En sa deuxième Lettre Tusculane, et entre deux considérations sur la dolor, en tant que douleur physique, et l'aegritudo, en tant que dépression, enlisement du moi pouvant donner naissance à la folie, Cicéron se livre à une réflexion à propos de ses contemporains écrivains - aucune mention des vaines, Rome semble en avoir été préservée... - qui ne laisse pas d'être troublante :
"… ces illustres écrivains (qui) reconnaissent eux-mêmes ne se soucier ni de clarté, ni de plan, ni de tenue, ni d’élégance de style; or un texte qui ne m’apporte aucun agrément ne m’intéresse pas. (…)
Par conséquent, s’ils se moquent complètement de la façon dont ils s’expriment, je ne vois pas pourquoi on devrait les lire : laissons-les se lire entre eux, puisqu’ils ont les mêmes idées."
Aimable et pertinent lecteur, je t'abandonne le soin d'illustrer ceci au moyen des noms idoines : ma propre liste est trop longue, et je crains toujours de lasser !
Bon, c'est pas tout ça...
C'est bien pour cela que l'on choisit de lire certains blogs et pas d'autres
RépondreSupprimerTout à fait... comme pour tout le reste. La vie nous apprend à éliminer les fâcheux, à économiser son temps pour ce qui en vaut la peine. Je crois qu'on appelle cela sagesse - ou toute chose qui y ressemble !
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