Nietzsche & Baudelaire n'ont pas mérité ça !
L’algorithme qui pilote mon compte Instagram me met sous les yeux celui, officiel, de Fabrice Lucchini - sans doute parce que je m'aventure de temps à autre à évoquer Nietzsche et Baudelaire.
Car le comédien y fait part de son prochain spectacle, articulé autour du moustachu. Feat. Baudelaire, comme diraient les abrutis qui se pensent branchés - ça se dit encore, branchés ?
Mais bon, pourquoi pas, étant à Paris - il m'est impossible d'être SUR Paris comme préciseraient les mêmes abrutis, ou leurs frères en connerie - aux dates indiquées ?
Bref, voilà que mon Daîmon me sauve de toute tentation de réservation, qui me conduit à lire les commentaires postés sur le dit-compte. ( Tout cela est vérifiable et authentique - mutilations de l'orthographe inclues )... On y va pour un best of :
- Nietzsche ca se déguste comme une huître et un toast de beurre d'isigny salé face à l'océan...
- Avec vous Mr Lucchini, tout peut s'oraliser ! Merci , merci, merci !
- Je suis SUREX
- Vous pouvez tout oraliser Fabrice...
- Ce sera super !!
- you are génial !
- Nietzsche ne marche pas en Instagram.
- Top les dates ???
- Je suis toute ouï.
- Ça marche pas peux être mais Nietzsche est tellement vrai... vous êtes sans fin, à notre plus grand plaisir
- Quelle belle aventure vous nous offrez !
- Super hâte de vous ecouter ❤️
- Idée interessante... Je suis interpellée par cette belle initiative...
- J'aimerais savoir si je pourrais participer au atelier de lecture au mois de novembre. Je suis un fan du philosophe Sponville également. (...) Belle journée !
- J'ai justement "Le gai savoir" de Nietzsche dans ma pile à lire, j'ai eu envie de découvrir cet auteur grâce à vous.
- Quelle idée merveilleuse d'oraliser Nietzsche...
- J'adore cet homme
On arrête le flot des dizaines d'obscénités intellectuelles ( ? ) de ce genre.
Toi je sais pas, lecteur endurant ! Ou plutôt je devine... Mais l'idée de me trouver dans une salle avec de tels connards - et connasses of course - déclenche comme un début de terreur en moi, une sorte de claustrophobie préventive face à ce qui ne pourrait qu'endommager ce qu'il me reste de neurones. Et l'heure est passée de les flamber en compagnie de n'importe qui !
Fantaisie éclair : imaginer les fantômes du moustachu et du haschischin égarés en pareille auditoire... un instant seulement... Sang et larmes !
Tous les deux mois, je passe au salon de coiffure. Une demi-heure de d'oralisation, c'est drôle et c'est largement suffisant. Finalement (pour ne pas dire "au final" comme ma coiffeuse préférée ) , le garçon coiffeur Lucchini ne s'est jamais beaucoup éloigné des bacs à shampooing.
RépondreSupprimerMerci pour ce petit échantillon et bonne fin de semaine
😂😂 Mais ce n'est pas tant Lucchini - il m'est indifférent bien qu'à mon avis globalement bien moins con que ses confrères et sœurs du système médiatique - que toute cette médiocrité baveuse qui en rajoute à son caractère pitoyable à force de se faire francintériser et téléramiser : on est encore en droit de ne pas se faire polluer l'air par cette engeance !
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