Le scandale Rushdie !

Le 14 février 1989, l'ayatollah Khomeini prononce une fatwa à l'encontre de Salman Rushdie. La fondation iranienne du 15 Khordad, proche du pouvoir, propose 2,8 millions de dollars à quiconque exécutera l'auteur des Versets sataniques.
Cette somme fut réévaluée en 2011 à 3,3 millions de dollars. 
Une information qui, dans sa brutalité, m'a hérissé, choqué, scandalisé même !

En effet, depuis l'année 2011, les experts les plus sérieux évaluent la dérive inflationniste cumulée à 18,6%.
On ne peut que se révolter devant cette injustice, ce vol même, que constitue une non-actualisation de la somme attribuée à un éventuel sicaire.

Il conviendrait dès lors d'affecter ce montant de 3,3 millions de dollars du pourcentage ci-dessus, ce qui le porterait à 3,914 millions de dollars.
Cette compensation de l'érosion monétaire viendrait à bon droit annuler ce qui est, en dernière analyse, une injustice sociale, un vol.
Et voler, ce n'est pas bien.

⚠️ Second degré !!!




Commentaires

  1. Le temps c'est de l'argent, les tueurs spéculent sur la monnaie . Les ayatollahs ont raison de ne pas céder à la loi du marché et aux calculateurs

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  2. Du strict point de vue d l'orthodoxie financière, et en toute rigueur capitalistique, vous avez évidemment raison.
    Mais, ainsi, vous placez du côté du donneur d'ordres dont vous justifiez la pingrerie. Soit.
    Pour ma part, je demeure le défenseur de la petite main qui doit exécuter l'ordre, ouvrier qui ne décide de rien et doit se contenter d'exécuter la volonté de la classe dominante. Un respect scrupuleux d'un marxisme basique me conduit à prendre sa défense, en proclamant que chaque travail mérite une juste rétribution.
    Ce qui, avouez-le, n'est pas le cas, eu égard à la non-prise en compte du facteur inflationniste. N'oublions jamais que l'inflation enrichit le capitaliste et spolie le prolétaire !!!

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    1. Cher Luc -Antoine,
      Si l’islamiste a emprunté à taux fixe sur de longues années pour acheter son logement et même si les augmentations de son salaire suivent plutôt peu que prou le coût de la vie, je pense l’inflation ne le dessert pas. C’est mon expérience de prolétaire dans cette situation plus que mes connaissances des sciences économiques qui me font dire cela.
      Cela dit les temps sont durs même pour les ayatollahs.

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    2. Le problème, qu'il ait emprunté pour s'acheter un logement - mais diantre, pour quoi faire alors que tôt ou tard, il aura le bonheur de rejoindre un certain nombre de vierges au paradis - ou une mobylette, c'est que l'inflation avait disparu, faisant place à des taux très bas : son absence neutralisait son importance !
      D'autre part, couteaux, kalachnikovs et explosifs divers étant obligeamment fournis par l'employeur, ses besoins vitaux étaient réduits et peu onéreux : putes occidentales, mineures locales, sites pornos : éléments de training avant le paradis !
      Vraiment, restons sur le terrain moral : tout travail mérite salaire - indépendamment de considérations financières ou mercantiles. L'assassin, avant d'être un agent économique, est un homme comme un autre !

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