De quelques outres pleines de vent (s).


J'ai en commun avec Philippe Muray toute une catégorie de Pénibles, fausses valeurs médiatiques célébrées par les gogos généralement incultes.
Mais qui leur fournissent l'illusion de...

Comme il les croque avec infiniment plus de talent que Bibi, je ne résiste pas au plaisir...
Merci à l'épatant blog nuageneuf !

Pivot (Bernard) : «télé-évangéliste», avec sa «fausse bonasserie postillonnante, ses fous-rires de pucelle, ses yeux ronds de poisson des Alpes, sa jovialité de ballot du Danube, ses extases d’épicier empâté, ses lunettes sur le front, ses finasseries de fanfare municipale et ses pseudo-sévérités de maître d’école ballonné de fleurs de rhétorique», «absolu de l’horreur anti-littéraire».


Serres (Michel) : «L’Alphonse Daudet de la néo-épistémologie médiatisée saisi par la débauche écologique»«Le petit Chose du Concept devenu Académicien»«Dispensateur suprême de la cyber-pommade des temps multimédias».
Jardin (Alexandre) : « Tête à claque et à succès», «Jardin des supplices».
Viviant (Arnaud) : «Infinitésimal»«Roquet aux Inrocks»«Disc-roquet»«Empoté du bocal».

Ne serait-ce que pour la manière indigne dont le premier de liste a traité Bukowski avec l'aide du flic des lettres Cavanna...

Pour mémoire, c'est ainsi que Jean Baudrillard avait salué Muray à sa disparition en 2006 : "Avec Philippe Muray disparaît un des rares, des très rares conjurés de cette résistance souterraine et offensive à « l'Empire du Bien »,  à cette pacification grotesque en même temps qu'à cette désincarnation du monde réel – tout ce dont procède une hégémonie mondiale en voie d'expurger notre vie de toute trace du Mal et du génie du Mal. Sa cible fut cet axe du Bien, le ravage technique et mental qu'il exerce sur toute la planète, mais surtout le ravalement festif de toute cette modernité dans la béatification - le « fake » et la fête comme concession perpétuelle . Disons qu'il s'est battu toute sa vie contre « l'extension du domaine de la FARCE » (toute ressemblance avec un titre connu…)".

On y reviendra sûrement...





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