Quiet.
Since, on a quiet night.
Since, on a quiet night, I heard them talk
Who have no voices but the winds’
Of all the mystery there is in life
And all the mastery there is in death,
I have not lain an hour asleep
But troubled by their curious speech
Stealing so softly into the ears.
One says: There was a woman with no friend,
And, standing over the sea, she’d cry
Her loneliness across the empty waves
Time after time.
And every voice:
Oblivion is as loverless;
Oblivion is as loverless.
And then again: There was a child
Upon the earth who knew no joy,
For there was no light in his eyes
And there was no light in his soul.
Oblivion is as blind.
Oblivion is as blind.
I hear them say out of the darkness.
Who have no talk but that of death.
Since, on a quiet night, I heard them talk
Who have no voices but the winds’
Of all the mystery there is in life
And all the mastery there is in death,
I have not lain an hour asleep
But troubled by their curious speech
Stealing so softly into the ears.
One says: There was a woman with no friend,
And, standing over the sea, she’d cry
Her loneliness across the empty waves
Time after time.
And every voice:
Oblivion is as loverless;
Oblivion is as loverless.
And then again: There was a child
Upon the earth who knew no joy,
For there was no light in his eyes
And there was no light in his soul.
Oblivion is as blind.
Oblivion is as blind.
I hear them say out of the darkness.
Who have no talk but that of death.
Avril 1931. The Notebook Poems 1930-1934, edited by Ralph Maud (1989).
Je n'ai pu dormir une seule heure
Sans être troublé par leur étrange propos
Qui se glissait par mes oreilles.
L'un dit : il était une fois une femme sans ami,
Qui surplombant la mer, pleurait
Sa solitude à travers les vagues vides
Heure après heure.
Et toutes les voix :
L’oubli, c’est être sans-amant
L’oubli, c’est être sans-amant.
Et puis encore il était un enfant
Sur terre, qui ne connaissait pas la joie,
Pas de lumière dans ses yeux
Pas de lumière dans son âme.
L'oubli c'est être aveugle
L'oubli c'est être aveugle.
Je les entends parler dans l'ombre.
N'ayant d'autre propos que celui de la mort.
Dylan Thomas.
Depuis qu’en une nuit tranquille.
Depuis qu’en une nuit tranquille
Je les ai entendu parler
Qui n'avaient d'autre voix que celle du vent
Je les ai entendu parler
Qui n'avaient d'autre voix que celle du vent
De tout le mystère de la vie
De toute la maîtrise de la mort.Je n'ai pu dormir une seule heure
Sans être troublé par leur étrange propos
Qui se glissait par mes oreilles.
L'un dit : il était une fois une femme sans ami,
Qui surplombant la mer, pleurait
Sa solitude à travers les vagues vides
Heure après heure.
Et toutes les voix :
L’oubli, c’est être sans-amant
L’oubli, c’est être sans-amant.
Et puis encore il était un enfant
Sur terre, qui ne connaissait pas la joie,
Pas de lumière dans ses yeux
Pas de lumière dans son âme.
L'oubli c'est être aveugle
L'oubli c'est être aveugle.
Je les entends parler dans l'ombre.
N'ayant d'autre propos que celui de la mort.
Dylan Thomas.
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