Sigi au Paradis.

En 1898, débarrassé de son épouse Martha, Sigi - Sigismund Schlomo en fait, mais sa maman trouvant cela trop long et compliqué, l'appelait Sigi, et lui-même avait choisi le prénom de Sigmund - Freud donc, entame son voyage en Italie - " pays d'une harmonie grandiose" -.
Il s'embarque en compagnie de la sœur de Martha, qui lui fut en réalité un peu plus que sa belle-sœur, et de son jeune frère Alexandre.
Rome est bien sûr au programme. 
Entre une visite au Vatican et un séjour dans les catacombes, l'essentiel ne peut lui échapper. Ainsi "les femmes dans la foule sont très belles dans la mesure où elles ne sont pas étrangères. Les Romaines, bizarrement, sont belles, même quand elles sont laides, et, en fait, il y en a peu qui le soient parmi elles".
C'est ce qu'il consignera dans son Voyage en Italie qui paraîtra en 1901.
Et que des milliers de voyageurs-esthètes noteront à sa suite, élargissant la plupart du temps leur propos aux ressortissantes d'autres cités italiennes...







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