Porno.





Trigger Warning.
Ce qui suit, - le propos de Rudy Ricciotti et plus encore le commentaire qui suivra - , est susceptible de contenir des éléments discriminants, heurtant par là-même des sensibilités contemporaines eu égard à leur nature sexiste, machiste et réactionnaire.

"Je pense qu'aujourd'hui le politiquement correct est plus pornographique qu'une scène sodomite de Rocco Siffredi. Ce politiquement correct qui nous vient des universités américaines, ça commence à bien faire. Les névroses se soignent avec des neuroleptiques, pas forcément en tabassant le monde de la création et de l'art qui a déjà assez souffert du poids écrasant d'un moralisme de bistrot, de braguette". (...)
Le politiquement correct est un terrible facteur de destruction de la beauté. Les femmes en sont les premières victimes : montrer son corps, être élégante, sexy, c'est être suspect... Avoir une narration un peu audacieuse est aussi suspect."
Rudy Ricciotti, France Culture 16 Avril 2019 & France Culture Papiers #29, pp. 61/62.

N'étant sous la menace d'aucune suspicion de ce type - élégantes ?, sexy ? - , ne courant dès lors aucun péril objectif de figurer parmi les victimes évoquées par ce grand architecte contemporain, les dames Despentes Virginie et Foresti Florence, membres éminentes de la Police de la Pensée, se croient obligées d'endosser l'uniforme de la petite fliquette du politiquement correct.
Logique incontestable qui détermine leurs prises de position - on n'ose dire éthiques ou philosophiques les concernant.
De l'aigreur peut-être...







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