Vie.
Nous voilà donc en un "temps déraisonnable", comme aurait dit l'autre...
Comme si advinrent jamais des temps gouvernés par la Raison... Chez Hegel peut-être. On a vu les hégéliens à l'œuvre...
Et voilà donc les morts qui s'installent à la table.
Auparavant, détour vers Héraclite, obscur paraît-il... pas toujours : "Le temps est un enfant qui s’amuse, il joue au tric-trac. À l’enfant, la royauté ". ( Les Présocratiques, Fragment B 52, trad. Jean-Paul Dumont, Paris, Gallimard/La Pléiade, 1988, p. 158).
L'enfant joue, puis lassé, d'un revers de main, balaie les dés.
Nous y sommes. Une fois encore.
Car nous avons déjà connu des temps noirs - c'était hier matin ...
En ces temps, notre destin s'est trouvé être entre les mains d'un alcoolique, d'un grabataire, d'un psychopathe. Jamais la Raison n'aurait accordé le moindre crédit à de tels personnages - c'est sans doute pour cela qu'ils ont vaincu.
Nous voici aujourd'hui dans les mains d'énarques et de fonctionnaires - hauts dit-on. Inquiétant.
Lecteur, mon ami, tu as l'image ? Cruelle non ? Rien que la largeur des épaules, au propre et au figuré... des freluquets.
Notre chance ? Donald Trump, Boris Johnson, Kim Jong-un.
Assez irrationnels pour l'affronter, l'irrationnel.
Et donc le terrasser.
Il y aura des morts ? Évidemment, il y a toujours eu des morts quand un vieux monde s'effondre.
Pour que les vivants accouchent d'un nouveau monde, le fassent grandir, jouent avec avant de le détruire.
La vie quoi.
P.S.: Il n'est toutefois pas interdit d'assister, sur ces ruines, à la victoire - temporaire - de la froide Raison. Elle a un nom : Poutine.
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