Ava. Who else ?


Ava Gardner, cent ans aujourd'hui. Rêve de tous les hommes de goût, cauchemar de - presque - toutes les femmes, de goût ou pas.

Idiot que je fus, lors d'un séjour en Caroline du Nord il y a dix ans, de ne pas avoir poussé jusqu'à Grabtown, juste pour voir. Pas si loin de Raleigh en fait…

L'occasion de revenir vers ses "Mémoires" (1990) - épouvantablement traduit, rien de très surprenant - au casting impressionnant, d'Howard Hughes à John Ford, de Mitchum à Bogart.
Sinatra, bien sûr.
Une Amérique engloutie.

"Aucune femme ne vaut qu'on l'attende", avait cru bon de faire dire Paul Morand à son héros de "L'homme pressé".
Bêtise doublée d'une erreur.

Combien plus pertinent Louis B. Mayer, patron absolu de la MGM,  quand il la découvre au détour d'un bout d'essai : "She can’t sing, she can’t act, she can’t talk, she’s terrific !" 

Personne ne lui demandait de savoir chanter, jouer, ou parler.
Être sublime suffisait.




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