Otis, toujours.

 


L'espace d'un instant - une minute ? même pas ! -  j'ai eu la possibilité de prendre à droite, direction le berceau d'un futur qui n'a que fort peu d'avenir. Pour moi s'entend.

Je me devais de tracer tout droit, vers San Francisco, sa baie et ses docks, la représentation que j'en avais à quinze ans - Otis Redding et ce qui me fut un temps la plus belle chanson du monde, avant même Kerouac et ses amis, avant même le "Summer of Love" et toute sa bimbeloterie psychédélique / hippie dont, tiens donc...,  la Silicon Valley peut être tenue avec une certaine légitimité, comme un des avatars.

En fait, on ne se refait pas. Prémisses de la sénilité ?



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